Fauja Singh : quand rien n’est impossible
Il serre ses lacets, respire profondément, jette un regard sur la ligne de départ. Autour de lui, des athlètes entraînés… Lui ? Il a 114 ans. Cent-quatorze ans, et un marathon à courir. On pourrait croire à une blague, mais c’est l’histoire vraie de Fauja Singh, surnommé « La Tornade au turban ». Une histoire qui parle de résilience, de seconde chance et de cette certitude que rien n’est impossible, quel que soit l’âge.
Résilience : quand courir devient une thérapie
Fauja Singh n’a pas toujours été cet homme souriant qu’on voit sur les photos. Né en 1911 dans le Pendjab, il traverse des drames personnels : la perte de son épouse, la mort tragique de son fils. À presque 90 ans, il est brisé, physiquement comme moralement.
Puis un jour, le déclic ! Il se met à courir. D’abord pour échapper à sa douleur, puis pour se reconstruire. Chaque foulée devient un exutoire, chaque kilomètre un pas de plus vers une nouvelle vie.
Sa plus grande victoire ? Avoir choisi de continuer à avancer alors que tout l’invitait à s’arrêter.
Il n’est jamais trop tard : la deuxième vie d’un homme de 90 ans
Qui aurait parié sur un homme qui commence à courir sérieusement à… 89 ans ? Personne. Pourtant, à cet âge, Fauja Singh prend le départ de son premier marathon à Londres. Il franchit la ligne d’arrivée en presque 7 heures, mais peu importe le chrono.
Il nous offre une leçon de vie : l’âge n’est qu’un chiffre, le vrai moteur, c’est la volonté. À près de 100 ans, il bouclera même le marathon de Toronto, devenant une légende vivante.
Rien n’est impossible : un corps qui défie le temps
Marathon après marathon, Fauja Singh prouve que le corps humain peut repousser ses limites à tout âge, à condition d’être entretenu et respecté. Son secret ? Une vie simple : alimentation équilibrée, pensée positive et… beaucoup de kilomètres.
Pour lui, l’activité physique n’est pas seulement une performance sportive. C’est un art de vivre, une philosophie, une source de joie.
Une leçon de vie pour nous tous
Le 20 juillet 2025, Fauja Singh s’éteint brutalement à 114 ans, renversé par une voiture dans son village natal. Une fin tragique pour celui qui avait passé 25 années à démontrer qu’on peut se réinventer, même quand tout semble joué d’avance.
Son héritage ? Un message universel :
Soyez résilient. Même dans l’épreuve, continuez d’avancer.
N’abandonnez jamais. Peu importe l’âge, il y a toujours une première fois possible.
Bougez votre corps. L’activité physique est une clé pour rester vivant, dans tous les sens du terme.
Pourquoi cette histoire compte pour nous ?
Dans un monde qui valorise souvent la jeunesse et la performance immédiate, Fauja Singh nous rappelle une chose essentielle : les vraies réussites se construisent avec du temps, du courage et de la passion.
Pour nous, c’est aussi un récit puissant à partager :
Parce qu’il incarne la persévérance.
Parce qu’il parle à tout le monde.
Parce qu’il prouve que l’activité physique est un levier de santé, de longévité et même d’épanouissement à long terme.































